La France est-elle encore le pays du vin ?

Une enquête Ipsos pour Sudvinbio, réalisée entre le 22 septembre et le 8 octobre 2021 auprès de 1 000 Français, 1 000 Allemands et 1 000 Britanniques, a mis en lumière la diminution de la consommation de vin dans les pays d’Europe. Cette étude montre dans le même temps une augmentation du vin bio, une tendance qui s’inscrit, comme le souligne Gregory Reyftmann, dans la volonté des consommateurs de mieux manger. Le point en détail sur l’évolution de la consommation de vin en Europe.

Une diminution globale de la consommation occasionnelle de vin

La France est aujourd’hui le troisième producteur de vin derrière l’Espagne et l’Italie. Selon l’enquête d’Ipsos, la consommation de vin a également diminué, de manière toutefois moindre qu’au Royaume-Uni ou en Allemagne.

77 % des personnes interrogées en France ont en effet déclaré avoir bu du vin au moins une fois dans les 6 derniers mois, soit une baisse de 6 points en comparaison avec 2015 contre 10 points en Allemagne et 11 points au Royaume-Uni.

Du côté de la consommation régulière, le niveau se maintient dans l’ensemble des pays. Près de 38 % des Français consomment au moins une fois par semaine du vin, 33 % pour les Britanniques et 23 % pour les Allemands.

France : l’essor croissant du vin bio

La consommation de vin issu de l’agriculture biologique ne cesse de croître, particulièrement en France. Ainsi, ce sont plus de la moitié des Français qui ont déjà bu du vin bio, contre moins d’un Anglais sur trois et un tiers des Allemands. Plus d’un quart des consommateurs français (27%) consomme plus de vin bio qu’il y a seulement deux ans.

L’étude montre également que 36 % des Français achètent de temps en temps du vin bio, soit une augmentation de 19 points en six ans. Ce chiffre est de 23 % en Allemagne (+5 points) et de 27 % au Royaume-Uni (+9 points).

Plus qu’une simple curiosité, les consommateurs ont désormais pris l’habitude de se tourner vers ce type de vin pour la principale raison que sa fabrication respecte l’environnement. Le prix et le manque d’information restent toutefois encore à ce jour des freins pour certains consommateurs. Mais l’écart entre une consommation occasionnelle et régulière se restreint peu à peu, démontrant l’intérêt et l’engagement réel à ce mode de production respectueux.

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