De salarié à chef d’entreprise : comment bien gérer la transition ?

Vous excellez dans votre domaine, mais vous avez atteint un plafond de verre ? Vous ressentez en vous une forte envie de « changer le monde » qui vous entoure ? Fort de votre expertise, vous avez identifié un besoin sur le marché et vous souhaitez le combler, mais la transition vers l’entrepreneuriat vous semble difficile ? On vous rassure tout de suite, ces interrogations sont tout à fait normales, voire louables, car c’est le signe que vous êtes fin prêt à voler de vos propres ailes. Mais alors, comment gérer la transition de salarié à entrepreneur ? Suivez le guide !

Première phase : structurer votre transition

Se lancer dans l’entrepreneuriat sans assurer ses arrières peut être tentant, mais attention à délaisser votre emploi actuel de manière impulsive… La chute ne pourrait en être que brutale ! Il faut savoir qu’une telle aventure, ça se prépare, car les jeunes entreprises prennent du temps pour s’épanouir. Et, de l’avis de Rivalis, si vous vous accordez une fenêtre trop étroite pour générer un revenu stable, vous ne faites pas justice à votre projet entrepreneurial.

C’est pour cette raison que la stratégie gagnante consiste à jongler avec votre activité principale, tout en consacrant les soirées et week-ends à votre projet. Et à ce niveau, on ne peut que vous recommander de communiquer franchement avec votre employeur actuel concernant vos ambitions entrepreneuriales, l’objectif étant de maintenir une relation transparente et éviter tout conflit d’intérêt potentiel. Dans le même ordre d’idées, soyez vigilant pour que votre projet entrepreneurial ne tombe pas sous le coup de la propriété intellectuelle de votre société actuelle.

Sur un tout autre registre, si vous anticipez des dépenses initiales ou des coûts d’exploitation conséquents, envisagez la possibilité de recourir à des prêts durant cette période de transition. Et n’oubliez pas d’établir un seuil, à partir duquel vous pourrez quitter définitivement votre emploi et vous consacrer pleinement à votre nouvelle entreprise.

Deuxième phase : lancer votre marque

Créer un logo, trouver un nom accrocheur, lancer un site web et des pages sur les réseaux sociaux… tous les entrepreneurs en herbe vous le diront : la phase de création de la marque est certainement la plus amusante, en cela que vous allez laisser libre cours à votre élan créatif. A ce niveau, tout est une question de visibilité, grâce à laquelle vous mettrez toutes les chances de votre côté pour attirer vos premiers clients, et les fidéliser ! Il en va de la rentabilité de votre jeune pousse…

L’aventure commence ici ! Forgez votre identité en sélectionnant un nom accrocheur, concevez un logo distinctif, lancez un site web fonctionnel et officialisez le statut juridique de votre entreprise. Mettez en place une palette de services que vous proposez et intensifiez votre présence digitale grâce à diverses plateformes sociales. Annoncez votre arrivée. Si votre visibilité est restreinte, il sera compliqué de captiver une clientèle fidèle et d’assurer la rentabilité de votre affaire. La constitution de votre identité repose sur une image harmonisée, une stratégie de contenu pertinente et un message qui sonne juste.

Durant cette étape, attelez-vous, avant tout, à vous poser des questions sur votre proposition de valeur. Autrement dit, qu’offrez-vous en plus par rapport aux autres marques établies dans votre domaine ? Qu’est-ce qui vous distingue de la concurrence ? Pourquoi un client potentiel miserait-il sur vous plutôt qu’un autre ? En bref : quelle est votre valeur ajoutée unique face aux offres concurrentes ?

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