Les écoles bouddhistes reconnues en Belgique

Faisant partie des religions les plus répandues dans le monde, le bouddhisme en belgique regroupe plusieurs adeptes qui défendent des courants de pensée distincts. Focus sur les écoles bouddhistes auxquelles s’intéresse la communauté belge.

École theravada (ancien véhicule)

Encore désigné par « petit véhicule » ou hinayana, le theravada est le principal mouvement bouddhiste développé en Asie (sud et sud-est) et reconnu dans plusieurs pays, en l’occurrence la Belgique. Ayant hérité de l’enseignement originel du Bouddha, cette école prône la libération personnelle et le salut grâce à l’effort individuel.

Selon les adeptes du theravada, il existe trois moyens (ou joyaux) permettant de s’élever spirituellement. On distingue, en premier lieu, le véhicule des auditeurs qui met l’accent sur l’écoute de l’enseignement. Le second moyen d’élévation est celui des solitaires qui parviennent à trouver leur chemin dans le silence. Enfin, on peut noter le joyau des parfaits Bouddha qui s’éveillent par eux-mêmes et montrent la voie aux autres.

Par ailleurs, le theravada est une forme de bouddhisme élitiste s’adressant particulièrement aux moines. Ces hommes pieux cultivent le non-attachement et s’interdisent toute activité dans le monde, mendiant ainsi leur nourriture et dépendant de leur communauté.

École mahayana (grand véhicule)

Le mahayana ou « grand véhicule » est une école qui prône la libération universelle des êtres vivants. Ce courant spirituel s’est développé dans le nord de l’Inde, dès le début de l’ère chrétienne, avant de s’étendre en Chine, en Corée, au Japon et récemment en Belgique. Selon les croyants de cette forme de bouddhisme, une personne ne peut être éveillée qu’en faisant le vœu de rester dans le monde afin d’aider les autres.

L’amour, la compassion, la bienveillance et la compréhension sont des vertus prônées par les adeptes du grand véhicule. Ceux-ci considèrent également que chaque être porte en lui un potentiel d’éveil identique à celui du Bouddha. Parmi les écoles mahayana, nous souhaitions vous présenter la Soka Gakkai.

Mouvement Soka Gakkai

Fondée au Japon en 1930, la Soka Gakkai est un mouvement moderne issu de la branche laïque de l’organisation Nichiren Shoshu. Cette nouvelle forme de bouddhisme est apparue en Belgique dans les années 1980 et se répand de plus en plus dans le pays.

Considérant le Gohonzon comme leur objet de culte, les adeptes de la Soka Gakkai accomplissent une pratique biquotidienne (matin et soir) qui consiste en la lecture des extraits du Sûtra du Lotus (Gongyo), puis en la récitation du mantra Nam-myoho-renge-kyo. Leur objectif est de proclamer la paix mondiale (Kosen-rufu) à travers la large diffusion d’un message humaniste. Dans cette optique, les pratiquants de la Soka Gakkai participent régulièrement à des séances de discussion et étudient les écrits de l’école Nichiren, sur la base des textes de Daisaku Ikeda, célèbre personnage religieux japonais.

École vajrayana

Signifiant « véhicule du diamant », le Vajrayana correspond au bouddhisme tibétain qui rassemble quatre écoles, dont la plus célèbre est « Gelugpa », de laquelle est issu le dalaï-lama. Pour y adhérer, il est indispensable d’avoir une bonne connaissance du petit et du grand véhicule.

Particulièrement connu et pratiqué en occident, le Vajrayana est considéré comme un canal plus rapide que le mahayana et le hinayana pour atteindre l’éveil. Le gourou (maître spirituel) y joue un rôle essentiel, puisqu’étant chargé de transmettre un enseignement ésotérique. Cela s’est traduit, au Tibet précisément, par l’instauration d’un système théocratique mettant l’accent sur le pouvoir des lamas.

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