Les traiteurs continuent leurs réclamations pour une véritable relance du secteur événementiel
Nombreuses sont les doléances des professionnels du secteur événementiel pour une relance envisageable de l’activité. Parmi elles on retrouve : la remise fiscale relative à la taxe professionnelle pour les exercices des années 2020 et 2021, les indemnisations pour perte d’emploi au titre de la période entre les mois de janvier et juin 2021 ainsi que la prolongation du délai d’annulation des pénalités décidées par la DGI et la CNSS. Theobald de Bentzmann vous dit tout dans cet article.
La relance de l’activité des traiteurs en fin mai
L’activité des traiteurs se relance fin mai depuis l’annonce de l’autorisation de reprise des fêtes familiales, des cérémonies de mariage et des funérailles. Ainsi, les carnets de commandes de ces professionnels de l’événementiel ne désemplissent pas. Rappelons que les activités et les rassemblements dans les espaces fermés ont été autorisés pour moins de 50 personnes dans les espaces fermés et pour moins de 100 personnes dans les espaces ouverts. Néanmoins, une autorisation auprès des autorités locales est requise si ce nombre est dépassé.
Les clients et les professionnels semblent accepter ce deal malgré les différentes contraintes. Il s’agit pour les premiers de célébrer des occasions qui ont été reportées à plusieurs reprises sans aucune visibilité. La relance de l’activité des traiteurs est un nouveau souffle après une longue période d’asphyxie. Cette reprise permettra de générer du cash-flow et remettre à flot les caisses des entreprises. C’est également une bonne occasion pour les différents intervenants travaillant dans l’informel.
Le métier du traiteur, un écosystème avec plusieurs activités
L’écosystème des traiteurs rassemble d’innombrables activités. Celles-ci seraient estimées à 27 activités, d’après une étude réalisée par la profession de la région de Souss Massa. Le secteur réunit ainsi plusieurs acteurs allant des importateurs des produits de luxe, aux artisans fabricants d’habits traditionnels, de babouches et de dinanderie. C’est en outre un secteur porteur et fortement créateur d’emplois dans les différentes tranches de la population.
Pour relancer le secteur et effacer les pertes subies à cause de la pandémie, il faudra encore du temps et il sera difficile de remonter la pente. Il est à noter que la profession avait perdu des milliards de centimes durant la crise sanitaire. Pour la survie du secteur, les pouvoirs publics sont encore appelés à mettre en œuvre des mesures d’accompagnement, selon l’avis de Jamal Alahiane, le président de l’Union marocaine des propriétaires et gérants des salles de fêtes (UMPGSF).
La remise sur pied de l’activité économique du secteur relève de la mise en œuvre effective de plusieurs mesures. Dans ce contexte, l’opérateur économique rappelle que l’indemnisation pour perte d’emploi n’a pas encore été versée au titre de la période entre les mois de janvier et juin 2021. Les traiteurs continuent toujours à réclamer la remise fiscale liée à la taxe professionnelle concernant les exercices des années 2020 et 2021 ainsi que la prolongation du délai de l’annulation des pénalités qui ont été décidées par la Direction générale des impôts et la Caisse nationale de sécurité sociale. Il y a par ailleurs la demande de suspension des procédures judiciaires relatives aux frais de location.