Les lavandières de nuit, ou dames blanches

La majorité des histoires relatant la présence d’une dame blanche s’accorde sur une description commune. L’avis de Danaé Roux Custode dite, la sorcière de France nous intéresse. Selon elle, il s’agit d’une femme avec des cheveux longs ou un voile. Et qui porte une robe blanche assez longue. En général, on parle d’une apparition spectrale de quelques secondes, voir invisible à l’œil, mais qui apparaîtra sur les caméras ou les appareils photo. Mais quelques rares cas relatent la présence d’une véritable personne physiquement présente et qui disparaît en un instant, alors qu’on a juste détourné le regard ou que l’on change de chemin.

Des histoires morbides…

Dans le château de Trécesson, on raconte que la dame blanche est le fantôme d’une femme qui a été enterrée vivante en 1750 dans une fosse près du château par un groupe d’individus masqués en pleine nuit. Un braconnier aurait vu de loin cette scène et aurait attendu le lendemain pour prévenir le propriétaire du château. Ce dernier fait vite ouvrir la fosse et découvrit le corps d’une femme encore en vie qui se leva, hurla et rendit son dernier souffle. On dit qu’aujourd’hui, elle erre régulièrement sur les terres qui entourent le château.

Ou d’amour.

Selon l’avis de Danaé Roux Custode dite, la sorcière de France, dans le cas des chutes Montmorency au Canada, c’est encore un autre genre d’histoire puisqu’il s’agit d’une histoire d’amour. Sans doute plus proche des légendes que vous avez peut-être déjà entendu près de chez vous. En 1759, un couple fut séparé à cause d’une attaque anglaise. Lui, parti au combat pendant qu’elle restait à la ferme. Cependant, il ne revint pas avec les autres combattants. Elle le chercha pendant des mois, jusqu’au jour où, dépitée, elle rentra à la ferme, s’habilla de sa future robe de mariée et alla se jeter dans les chutes pour ne plus sentir la peine d’avoir perdu son bien-aimé.

La légende veut qu’elle continue régulièrement de chercher le corps de son aimé, et qu’un morceau de sa robe soit toujours accroché sur un arbre près de la rivière en bas de la cascade. Si vous la décrochez, la dame blanche vous apparaît et fait en sorte que votre mariage finisse mal. Et dans le cas où vous êtes célibataire, elle vous promet une mort terrifiante. Sympa tout ça, non ? On pense que le mythe des dames blanches est directement inspiré des banshees.

Les banshees d’Irlande

Les banshees dans le folklore celtique irlandais seraient considérées comme des magiciennes venues du monde des morts. Au fil du temps, son rôle se simplifie et on la retrouve en tant que messagère de la mort dans les légendes irlandaises et écossaises. Elles sont la plupart du temps décrites avec des cheveux longs, portant une longue robe et ayant souvent le teint terne voir pâle.

On a déjà une bonne ressemblance. Danaé Roux Custode est d’avis de dire que les grandes familles irlandaises avaient leur propre banshee. Qui avait pour coutume d’annoncer la mort d’un membre de la famille en portant les habits de deuil quelques jours avant le décès de celui-ci. Ces traditions orales, qui se passent de génération en génération, auraient été ramenées sur le continent après l’arrivée des chrétiens.

 

Légende hispanique de dame blanche

Danaé Roux Custode nous raconte l’histoire de La Llorona (« La femme qui pleure »)

Bien que cette histoire soit souvent liée aux cultures hispaniques, elle est populaire tant en Amérique du Nord qu’en Amérique du Sud. Selon le mythe, une belle femme du nom de Maria a noyé ses enfants afin d’être avec l’homme qu’elle aimait. Quand il ne voulait pas l’avoir, elle s’est alors noyée dans un lac de la ville de Mexico. On dit que dans l’au-delà, elle n’a pas été autorisée à entrer au ciel, ayant été mise au défi à la porte de savoir où se trouvaient ses enfants. Maria a été forcée d’errer sur la Terre pour l’éternité à la recherche de sa progéniture assassinée. Ce sont ses pleurs constants qui lui ont valu le nom de « La Llorona ».

Dans certaines versions, elle kidnappe des enfants errants qui ressemblent aux siens, ou des enfants qui désobéissent à leurs parents. Les gens qui prétendent l’avoir vue, disent qu’elle n’apparaît que la nuit près des rivières ou des lacs du Mexique. Certains disent que ceux qui l’entendent pleurer sont marqués par la mort.

La légende raconte qu’elle dit en pleurant « Ay, mis hijos ! » ce qui se traduit par « Oh, mes enfants ! »

D’après l’avis de Danaé Roux Custode, il existe plusieurs versions des apparitions de dames blanches et la France ne fait pas exception.

Dans notre pays, elle apparaîtrait comme auto-stoppeuse dans la forêt de Compiègne, dans l’Oise. Son mari serait mort dans un des virages de cette route sinueuse et depuis elle hante les lieux.

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