Échecs et jeu de Go : quand l’IA surpasse l’homme

Face au joueur professionnel et champion de niveau mondial Lee Sedol, une machine s’est démarquée en s’imposant sur le score sans appel de 4 à 1. Une telle prouesse n’est pas le fruit du hasard, car depuis de nombreuses années, l’intelligence artificielle est utilisée pour comprendre et contrer les meilleures tactiques de jeu dans plusieurs disciplines. Découvrez ces fois où l’IA a surpassé l’homme dans le domaine du jeu.

Brève présentation de l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle, généralement désignée par le sigle de IA, est définie comme un : « Ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine ». Cette définition du dictionnaire Larousse peut être complétée par de nombreuses autres approches comme celle de Turing et son test pour déterminer si la machine intelligente est consciente.

Sur le plan pratique, L’IA tend à se substituer à l’homme dans de nombreux domaines comme la médecine et les finances. De nombreux acteurs dans le secteur des paris sportifs comme Datawin avis se servent de cette intelligence pour améliorer leurs prévisions.

Le jeu de dames et l’IA : résolution en 2007

L’intelligence artificielle s’est d’abord intéressée aux morpions, aux dames, aux échecs ou encore au poker. Le morpion n’ayant que 9 cases, soit 362 800 possibilités, ne représentait pas vraiment un défi, contrairement au jeu de dames.

Dans les années 90, une machine fut autorisée à participer au Championnat du monde. L’IA perd ensuite sa première confrontation en 1992 avant de gagner par forfait en 1994. Les machines sont ensuite interdites de compétition en 1996, car jugées trop fortes pour les humains.

Le jeu de dames sera par la suite résolu par une équipe de l’Université d’Alberta après avoir intégré 500 milliards de milliards de possibilités dans un ordinateur. Il ne s’agissait toutefois que d’une base de données, pas de l’intelligence artificielle.

Les échecs et l’IA : une domination depuis 20 ans

La première réelle tentative avec les échecs est celle de Deep Thought dans les années 80. La machine de IBM capable d’examiner plus de 720 000 coups chaque seconde a néanmoins perdu face à Garry Kasparov.

Deep Blue prend le relai en 1996 avec une capacité d’analyse de 50 à 100 millions de coups chaque seconde. Elle perd encore face au même champion sur un score de 3 à 1. La version améliorée Deeper Blue remporte finalement une victoire 3 à 2 face à Garry.

 

Le jeu de Go et les prouesses de AlphaGo

Sans aucune surprise, le jeu de Go a également ployé sous la puissance de calcul et l’IA de l’ordinateur. Les possibilités de jeu sur un Goban sont toutefois exponentielles : les combinaisons sont de l’ordre de 14 avec 767 zéros !

Le jeu de Go présente une difficulté supplémentaire. La machine ne peut pas déterminer avec aisance la force d’une position à un instant donné. Autrement dit, il est très compliqué pour l’IA de savoir si un coup en vaut la peine pour prendre de l’avance sur son adversaire.

AlphaGo a donc subi un procédé de deep learning basé sur un réseau de neurones proche des cellules du cerveau humain. Après plusieurs milliers de parties analysées, il remporte la victoire face à un joueur de haut rang. Pour rappel, DeepMind s’était déjà illustré par une victoire de 5 manches à 0 face au champion Fan Hui en octobre 2015 lors d’un match à huis clos.

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