Le carton de « Parasite », par Marc Dingreville

Jackpot pour le film sud-coréen de Bong Joon Ho : Palme d’Or, Oscar du meilleur film et César du meilleur film, rien de moins ! Cerise sur le gâteau, c’est la première fois qu’un film non anglophone remporte le titre, et seulement la troisième fois qu’un film cumule les trois récompenses. Un succès que nous explique Marc Dingreville.

La success-story de Parasite

Commençons par rappeler l’histoire de Parasite : une famille au chômage, Ki-Taek, observe avec envie la richissime famille Park. Le fils est amené à les côtoyer en leur donnant des cours particuliers d’anglais. 

Le film a commencé à intriguer dès la diffusion de la première bande-annonce, prometteuse avec son soupçon de mystère. 

Et le succès est au rendez-vous, en témoignent les notes attribuées sur le site Allo Ciné : 4,8 pour la presse et 4,5 pour les spectateurs. Sans oublier les récompenses qui s’accumulent…

Le talent de Bong Joon Ho

Avec Parasite, on découvre les talents du cinéaste Bong Joon Ho, qui n’en est pas à son coup d’essai. Le spectateur est mis face à des plans subtils et précis, dans une atmosphère qui les fait passer de la comédie au thriller. Un mélange des genres mais avec une cohérence assumée qui tient en haleine, et nous pousse à vouloir en savoir plus sur les personnages.

Coups de théâtre, engrenage incontrôlable, névroses… L’histoire nous emmène dans une critique sociale sur la lutte des classes verticale en Corée du Sud.

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