Les potentielles déconvenues lors de l’achat d’un véhicule d’occasion

Acheter une voiture d’occasion présente de nombreux avantages : vous avez accès à des biens plus accessibles que dans le neuf en matière de prix, et ce, parmi un vaste panel de modèles. Toutefois, selon l’avis d’Ewigo, il convient de faire preuve de la plus grande vigilance. Certains vendeurs n’ont en effet que peu de scrupules et, si vous ne prêtez pas garde, vous pouvez rapidement rencontrer d’importantes difficultés (immatriculation du véhicule, assurance ou encore vice caché). Ce dont une jeune femme a malheureusement fait l’expérience. Le point en détail dans cet article.

Un véhicule en panne seulement quelques minutes après son achat

Suite à une annonce en ligne, une jeune femme décide de prendre rendez-vous avec le vendeur d’une Opel Astra. A cette occasion, ce dernier lui donne l’opportunité d’essayer le véhicule, mais en tant que passagère uniquement. L’acheteuse est tout de même conquise et décide de valider la transaction proposée à 1 000 euros.

Elle rencontre dès le lendemain la conjointe du vendeur avec qui elle va signer les papiers nécessaires. Elle souligne que le nom que la carte grise diffère de celui inscrit sur le certificat de cession mais l’explication qu’on lui donne la rassure (une confusion avec un autre véhicule mis en vente). La compagne du vendeur lui dit d’ailleurs qu’elle va aller chercher le bon document qui se trouve dans sa voiture mais, en réalité, elle ne reviendra jamais.

La jeune femme décide alors de prendre le véhicule dont elle a les clés et démarre afin de regagner son domicile. Après seulement quelques kilomètres parcourus, la voiture d’occasion s’arrête et ne redémarre pas.

La condamnation pour escroquerie

Le constat est sans appel : le moteur est en passe d’être hors-service, les optiques seraient refusées au contrôle technique tandis que les pneus sont lisses. L’acheteuse décide alors de porter plainte et découvre que ce véhicule avait été acheté à un autre particulier seulement un mois plus tôt à 800 euros.

Convoqué au tribunal, le vendeur déclare avoir vendu la voiture « pour pièces » en indiquant toutefois qu’elle fonctionnait parfaitement et que la panne n’est que le fruit de la « faute à pas de chance ». Il en vient même à déclarer que la partie adverse présente au tribunal n’est nullement l’acheteuse à qui il a eu affaire. De même, sa compagne déclare qu’elle est seulement intervenue pour rendre service à son conjoint qui ne serait ni lire ni écrire. De son côté, la plaignante précise que l’annonce stipulait la mention « aucun frais à prévoir ».

Mais voilà : l’annonce n’est plus visible sur Internet et il n’y en a aucune trace. Malgré le flou qui entoure cette affaire, le tribunal décide de relaxer le couple pour faux et usage de faux, mais il est condamné pour escroquerie : le vendeur à 100 jours-amendes à 5 euros (soit 500 euros à régler, soit la prison) et sa compagne à 300 euros d’amende. La victime, quant à elle, percevra une indemnisation dont le montant sera fixé suite à l’expertise du véhicule.

Pour éviter de telles déconvenues, rappelons qu’il est crucial de bien vérifier tous les éléments d’un véhicule, de l’essayer en personne et de s’assurer que le vendeur remette l’ensemble des documents nécessaires. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par une personne qui a les compétences nécessaires afin d’avoir son avis.

Laisser un commentaire