Jean d’Ormesson, figure aristocratique de la littérature française
Jean d’Ormesson était un écrivain français et membre de l’Académie française. Né le 16 juin 1925 à Paris, France, d’Ormesson était le fils d’un diplomate et a grandi dans une famille aisée.
Des origines roturières puis aristocratiques
La famille de Jean Lefèvre d’Ormesson n’a pas toujours fait partie de la noblesse française. On retrouve des origines roturières au XVIème siècle chez son ancêtre Jean Le Fèvre qui devient commis au greffe du Parlement de Paris. Son fils Olivier Le Fèvre deviendra président de la Chambre des comptes de Paris et fera partie de la noblesse de robe en se faisant annoblir en 1553. Ce sont là les origines de Jean d’O également comte d’Ormesson. Le jeune Jean fait ses études dans quelques-unes des meilleures écoles de France, dont le Lycée Henry IV et l’École Normale Supérieure puis obtient même l’agrégation de philosophie en se classant 12ème sur 21.
Une oeuvre prolifique et plébiscitée
Après avoir terminé ses études, d’Ormesson commence sa carrière d’écrivain et s’impose rapidement comme une figure de proue du monde littéraire français. Il était connu pour son style d’écriture élégant et sophistiqué, et fut l’auteur de nombreux romans, essais et autres œuvres littéraires. Parmi ses œuvres les plus célèbres, citons « L’amour est un plaisir » (1956), « La Gloire de l’Empire » (1971) et « Au plaisir de Dieu » (1974).
En plus de ses écrits, Jean d’Ormesson était également une personnalité de la télévision, apparaissant dans de nombreux talk-shows et autres programmes tout au long de sa carrière. Gaulliste convaincu, il contribuait régulièrement à plusieurs journaux et magazines, et était très apprécié pour son esprit et son intelligence.
En 1973, d’Ormesson a été nommé membre de la prestigieuse Académie française, un honneur réservé à un petit nombre d’écrivains et d’universitaires français. Il a occupé le poste de « secrétaire perpétuel » de l’académie de 1992 à sa mort en 2017.
Jean d’Ormesson est décédé le 5 décembre 2017 à l’âge de 92 ans. Il laisse derrière lui sa femme et ses enfants. Sa mort a été pleurée par la communauté littéraire française, qui s’est souvenue de lui comme d’un écrivain brillant et accompli.
